Portrait d’Adèle Exarchopoulos, Palme d’Or à 19 ans
Adèle Exarchopoulos est le dernier nom en vogue.
On n’en avait jamais entendu parler mais depuis le dernier Festival de Cannes, il est sur toutes les bouches. A 19 ans, Adèle Exarchopoulos a reçu une Palme d’Or en compagnie de Léa Seydoux et d’Abdellatif Kechiche pour La vie d’Adèle. Pour la première fois au Festival International du Film, ce sont en effet trois protagonistes qui se partagent la récompense suprême.
La vie d’Adèle est né d’une bande dessinée, Le Bleu est une couleur chaude. Elle raconte la rencontre entre Clémentine, rebaptisée Adèle, simple lycéenne, et une artiste de 25 ans si libre et insoumise qu’elle a teint ses cheveux en bleu. Une rencontre déterminante, une liaison amoureuse, pour des scènes crues parfois controversées.
A l’affiche donc, Léa Seydoux, déjà encensée par le septième art français et international, et Adèle Exarchopoulos, une petite nouvelle. Pourtant, à 19 ans, inconnue du grand public, Adèle n’en est pas à son premier essai. Il a fallu dix films avant que celle qui avait commencé le théâtre sous les conseils de ses parents afin de vaincre une trop grande timidité, celle qui a même renoncé à repasser son bac en pariant sur le film qui la sacrera internationalement, crève l’écran. C’est à l’âge où les enfants entrent au collège que la petite Adèle a joué dans son premier long-métrage. Rapidement repérée, elle rejoindra le casting de R.I.S pour un épisode, puis tournera sous la direction de Pascal Elbé ou encore de Roselyn Bosch dans La Rafle.
La Parisienne née d’un père professeur de guitare et d’une mère infirmière n’en est donc pas à son coup d’essai. Peut-être suivra-t-elle même la carrière de son amie Léa Seydoux, révélée elle aussi à Cannes avec Belle Epine. L’avenir d’Adèle Exarchopoulos devrait encore ravir le cinéma.