Le docu-réalité sur Lindsay Lohan : bonne ou mauvaise idée ?
Des rôles surmédiatisés dès l'âge de douze ans après avoir débuté par les écuries Disney, une mère soucieuse d'en faire une poule aux oeufs d'or, un basculement dès l'adolescence dans l'alcool et la drogue, des frasques qu'on ne compte plus, des histoires d'amour désastreuses, des hystéries à répétition et des internements successifs en prison et dans des établissements de désintoxication, Lindsay Lohan est devenue la figure même de la baby star qui a mal tourné.
Un cas d’école sur le point d’accéder à l’avènement médiatique suprême, un entretien exclusif avec la papesse du talk-show américaine.
C’est en effet sur la chaîne OWN, détenue par la présentatrice elle-même, que Lindsay Lohan se confrontera à Oprah Winfrey pour une entrevue vérité. Prévu après sa sortie de cure de désintoxication, le 31 juillet, après plus de 90 jours de sevrage, le rendez-vous sera ainsi l’occasion de faire le point sur sa vie, entre passé tumultueux et projets ambitieux à venir. Confiante en le développement de cet événement inédit, Oprah Winfrey a même requis l’autorisation de la starlette pour la diffusion d’un docu réalité en huit épisodes la suivant dans son quotidien agité, censé retracé ses progrès post-cure et sa réadaptation à une carrière d’actrice.
C’est la première fois que Lindsay Lohan accepte un tel projet, elle qui avait refusé en 2008 de participer à la télé réalité ciblant sa famille, Living Lohan, alors diffusée sur la chaîne E!. A-t-elle bien fait ? Qu’en est-il de l’instigatrice de ce tout nouveau show, Oprah Winfrey ? Il y a tout lieu de penser que les Kardashian ont trouvé ici une concurrente aussi – voire plus – trash, et que les tranches de vie déjà décrites comme inédites s’apparentent plus à une exposition du néant constituant la jet-set, à l’image des préoccupations superficielles des héros du Bling Ring. Un gang dont elle avait elle-même été victime, ayant même servi de modèle à ces jeunes pataugeant dans un abîme de vacuité, dépourvu de toutes valeurs à l’exception de matérielles. Alors, un bon choix, Oprah ?