Une cuve pour transporter et stocker le GNR
Depuis 2010, un décret européen dicte des normes strictes relatives aux émissions polluantes des moteurs. L’idée est d'instaurer une transition vers les énergies propres et le biocarburant, bien plus respectueux des terres et mers.
La priorité est maintenant de réduire les différentes émissions dont sont à l’origine les secteurs agricole et industriel. Oublié alors le fioul domestique, il est remplacé par le gazole non-routier ou GNR. En alimentant ces moteurs avec du GNR, ils produiront déjà moins de soufre que ceux anciennement alimentés au fioul domestique.
Les différentes cuves pour le transport du GNR
Pour le transport du gazole non-routier, des cuves de stockage et de transport adaptées sont nécessaires. En parois simples ou doubles, ces cuves ne redoutent point l’exposition à l’air libre. Il est aussi possible d’utiliser des cuves enterrées pour les entreposer sous terre. Les matériaux privilégiés pour la fabrication de cuves GNR sont le plus souvent :
- l’inox ;
- l’acier ;
- l’aluminium ;
- le polyéthylène à haute densité ou PEHD.
Les cuves GNR se doivent de respecter quelques normes et critères. En premier lieu, le niveau de sécurité qu’elles garantissent doit être surveillé de près. Le gazole étant inflammable, son transport nécessitera des cuves résistantes et solides. Elles devront impérativement être homologuées ADR pour le transport de combustibles dangereux.
Par ailleurs, la contenance des cuves GNR varie d’un volume allant de 400 à 50 000 litres. Les plus utilisées sont les cuves de 1 000, 2 500 et 5 000 litres. Selon leur taille, elles devraient être relativement faciles à déplacer. Il existe également des cuves GNR résistant aux UV et fortes chaleurs pour un emplacement en extérieur. Le risque qu’un incendie se produise est alors écarté. De la même manière, d’autres cuves sont pensées pour le stockage du GNR dans des espaces clos. Naturellement, des cuves GNR aux esthétiques et aux prix variés sont disponibles sur le marché.