Dans la journée du mercredi 21 août 2013, la banlieue Est de Damas a subi une attaque à l’arme chimique qui a fait un peu plus de 1 300 morts.
Sur 3600 individus traités dans les hôpitaux, 355 n’ont pas survécu. Selon Médecins Sans Frontières, tous les patients présentent « des symptômes neurotoxiques ».
Par ailleurs, si le pape François demande à faire « cesser le bruit des armes », dimanche dernier, la Russie, de son côté, fait appel à la Communauté internationale afin que les experts de l’ONU fassent leur enquête qui prendra effet ce lundi 26 Août 2013.
De leur côté, le régime et l’opposition syrienne se montrent chacun du doigt et s’accusent d’être les auteurs de cette terrible attaque. Face à l’accusation de l’opposition, le régime syrien ne peut que riposter en affirmant n’avoir « jamais utilisé d’armes chimiques en Syrie », selon son porte-parole Omrane al-Zohbi (ministre de l’information).
En tout cas, si président syrien, Bachar Al-Assad a bien confirmé samedi dernier la présence et l’usage d’armes chimiques en Syrie, il refuse cependant que les États-Unis interviennent. « Les États-Unis essuieront un échec comme lors de toutes les guerres précédentes », annonça-t-il. Le Président de la République Française, François Hollande, a par ailleurs indiqué qu’il restera en contact avec Barack Obama pour apporter une réponse commune à cette terrible attaque chimique.