Augmentation de 3,2% des dépenses d’assurance maladie prévue en 2024
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Prévisions gouvernementales : hausse de 3,2% des dépenses d’assurance maladie en 2024
Selon des sources parlementaires concordantes, le gouvernement prévoit une augmentation de 3,2% des dépenses d’assurance maladie en 2024. Le chiffrage a été présenté aux parlementaires lors d’une réunion organisée par le gouvernement. L’objectif était de leur présenter les orientations du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024.
Repenser les dépenses post-Covid
D’après le député Frédéric Valletoux, le PLFSS vise à “atterrir après les années Covid et le quoi qu’il en coûte”, qui ont permis d’accompagner les acteurs de santé durant la pandémie. « Cet atterrissage est nécessaire », estime-t-il, après la flambée de dépenses liées à la crise sanitaire.
Des réductions de dépenses plutôt que de nouvelles recettes
Le député PS, Arthur Delaporte, regrette pour sa part que le gouvernement n’ait pas vraiment évoqué de nouvelles recettes. Il a surtout été question de réduction des dépenses. Le gouvernement espère réaliser des économies grâce à la lutte contre la fraude, mais « on sait que ce n’est pas grand chose », a-t-il ajouté.
Augmentation des coûts pour les patients et questions en suspens
Hadrien Clouet, député LFI, dénonce une politique d’austérité. « Ils ont confirmé la piste de faire payer un peu plus les médicaments et les consultations » par les patients, a-t-il indiqué. Le gouvernement a déjà annoncé son intention de doubler à 1 euro la franchise sur les boites de médicament payée par les assurés sociaux, tout en maintenant un plafonnement de cette franchise à 50 euros.
Cyrille Isaac-Sibille, député Modem, a souligné que « La trajectoire financière » prévue par le gouvernement était très claire. Il a néanmoins exprimé le souhait que le gouvernement présente sa stratégie globale sur la santé.
Un élu de la majorité a regretté l’impression que le gouvernement avait baissé les bras dans la lutte contre le tabagisme et l’alcool. « Cela serait dramatique », a-t-il jugé.
Enfin, le ministre des comptes publics Thomas Cazenave, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, la ministre déléguée aux professions de santé Agnès Firmin Le Bodo, la ministre des Solidarités Aurore Bergé ont participé à cet échange avec les parlementaires, une innovation baptisée « les comptes de Ségur ».