La distance que vous devez marcher pour une perte de poids efficace selon les pros
De nombreux individus considèrent que réaliser 10 000 pas par jour est la clé d'une bonne santé et d'un maintien du poids.
Les chercheurs se sont sérieusement penchés sur la question, et les résultats montrent en réalité que la distance idéale varie selon l’âge des personnes.
Les résultats d’une étude basée sur les données de 47 000 participants
L’analyse de cet échantillon important a été réalisée par le journal spécialisé The Lancet et relayée par futura-sciences.com.
L’objectif était de déterminer avec précision le nombre de pas à parcourir chaque jour pour favoriser la perte de poids et le maintien d’une santé optimale.
Les chercheurs ont fait un constat particulièrement intéressant : la distance qu’il faut absolument marcher pour une perte de poids varie en fonction de l’âge des individus.
Pour les moins de 60 ans : entre 8 000 et 10 000 pas quotidiens conseillés
Selon les résultats de l’étude, il est recommandé aux personnes âgées de moins de 60 ans d’effectuer entre 8 000 et 10 000 pas par jour.
En effet, l’activité physique permet de contrebalancer les effets négatifs de la sédentarité, ce qui va de pair avec une meilleure condition physique et une facilitation de la perte de poids. La distance qu’il faut absolument marcher pour une perte de poids efficace dépend donc grandement de cet âge-là.
Pour les plus de 60 ans : attention à ne pas en faire trop
Il est intéressant de noter que les résultats pour les personnes âgées de plus de 60 ans sont sensiblement différents.
En effet, un nombre excessif de pas peut s’avérer néfaste pour la santé des seniors. C’est pourquoi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande plutôt de se concentrer sur la durée de l’activité physique pratiquée chaque semaine, ainsi que sur des exercices spécifiques.
Rôle essentiel des séances de renforcement musculaire et d’équilibre fonctionnel chez les seniors
L’OMS insiste sur le fait que les seniors devraient inclure dans leur routine sportive hebdomadaire des séances allouées au renforcement musculaire d’intensité modérée ou élevée, ainsi qu’à l’acquisition d’un équilibre fonctionnel.
Ce type d’exercice permet non seulement de préserver la mobilité et l’autonomie des personnes âgées, mais aussi de favoriser la perte de poids.
Le mythe des 10 000 pas : une légende urbaine ?
La célèbre distance qu’il faudrait parcourir quotidiennement pour perdre du poids et rester en forme a été largement popularisée ces dernières années. Pourtant, elle ne repose sur aucune base scientifique solide.
Cette notion semble notamment être bien trop généraliste, ne prenant pas en compte les spécificités et besoins de chaque individu.
Les recommandations de l’OMS : une référence plus fiable
Il est préférable de se référer aux conseils émis par l’Organisation mondiale de la Santé pour adapter au mieux sa pratique sportive à ses propres capacités et aspirations. Ainsi, il serait bien plus judicieux de prendre en considération la durée hebdomadaire de l’activité physique, ainsi que la nature des exercices pratiqués.
La distance qu’il faut absolument marcher pour une perte de poids dépend donc grandement de cet âge-là.
En fin de compte, l’étude relayée par The Lancet nous montre que les besoins en termes d’activité physique varient sensiblement avec l’âge.
Il est donc important de trouver un programme adapté à son profil personnel, notamment en incluant régulièrement des séances de renforcement musculaire et d’équilibre fonctionnel. Les notions générales telles que le nombre de pas quotidiens à effectuer semblent être moins pertinentes, puisqu’elles ne tiennent pas compte des spécificités de chacun.
- Les résultats d’une étude basée sur les données de 47 000 participants
- Pour les moins de 60 ans : entre 8 000 et 10 000 pas quotidiens conseillés
- Pour les plus de 60 ans : attention à ne pas en faire trop
- Rôle essentiel des séances de renforcement musculaire et d’équilibre fonctionnel chez les seniors
- Le mythe des 10 000 pas : une légende urbaine ?
- Les recommandations de l’OMS : une référence plus fiable