Excédent de trésorerie de 2,5 milliards d’euros identifié par l’Etat chez Météo France, Pôle emploi et ses opérateurs
Révélé : L'Etat découvre un excédent de trésorerie de 2,5 milliards d'euros chez Météo France, Pôle emploi et ses opérateurs - une véritable mine d'or cachée !
Identification d’un excédent potentiel de trésorerie par le gouvernement français
L’objectif d’économiser pour le budget 2024 a conduit le gouvernement français à révéler un surplus potentiel de trésorerie évalué à 2,5 milliards d’euros. Cet excédent est identifié au sein des opérateurs de l’État, comme le souligne un premier bilan des revues de dépenses publiques initiées par l’exécutif.
L’Inspection générale des finances, mandatée par le gouvernement, fait mention d’un « excédent potentiel de trésorerie estimé à 2,5 milliards d’euros sur la trésorerie déclarée comme non fléchée et mobilisable » de ces opérateurs, tels que Météo France ou Pôle emploi.
Prévisions relatives à la loi de finances
Selon le « rapport d’évaluation de la qualité de l’action publique » publié par le ministère des Finances, la loi de finances à court terme doit envisager de réajuster les financements de l’État aux opérateurs dans certains cas pour diminuer ces excédents.
Au premier trimestre, la dette publique française a franchi pour la première fois le cap des 3.000 milliards d’euros, représentant 112,5% du PIB, selon l’Insee.
Focus sur les dépenses fiscales et la transition écologique
Dans la préparation des futurs budgets, une attention particulière est portée sur les dépenses fiscales liées à la transition écologique. Le gouvernement envisage ainsi d’aligner progressivement « entre 2024 et 2030, les tarifs réduits d’accise sur les énergies dont bénéficient plusieurs secteurs économiques sur le tarif normal du gazole« .
La disparition progressive des tarifs réduits bénéficiant aux secteurs du BTP, de l’agriculture et du transport de marchandises est prévue, avec une première étape dès le budget 2024.
Propositions pour une meilleure gestion des dépenses publiques
Le rapport suggère également l’abolition du « taux intermédiaire de TVA de 10% sur les travaux d’amélioration des logements autres que la rénovation énergétique« , et la fin des exonérations de fiscalité locale favorables à l’artificialisation des sols.
Il est également proposé de transformer et de recentrer le dispositif des emplois francs, sujet à d’importants effets d’aubaine. Concernant les indemnités journalières de l’Assurance maladie, le rapport recommande une amélioration du suivi de ces dépenses, sans proposer de modifications majeures.
Ces conclusions vise à enrichir les travaux de programmation budgétaire, en collaboration avec le Parlement.