Immobilier : Classement des grandes villes où les prix chutent le plus
Découvrez le classement surprenant des grandes villes où les prix de l'immobilier chutent drastiquement : vous ne devinerez jamais laquelle occupe la première place !
Grandes villes françaises : dégringolade des prix immobiliers
Une récente étude menée par Meilleurs Agents révèle une chute significative des prix au mètre carré dans les grandes agglomérations françaises, dont Paris, Marseille, Rennes, Lyon, Toulouse, Nantes et Nice. Cette diminution intervient dans un contexte de hausse constante des taux immobiliers.
Paris, Lyon et Bordeaux : les villes les plus touchées par la baisse
Selon l’étude de Meilleurs Agents pour Les Échos, la cité lyonnaise est la plus impactée avec une baisse de -8,4% en un an pour un prix moyen au mètre carré de 5 036 euros. Bordeaux n’est pas en reste avec une diminution de -7,3% par rapport à 2022. Cependant, ces reculs doivent être relativisés car, sur une période de dix ans, ces deux villes ont connu une croissance significative de leurs prix : +49% pour Bordeaux et +40% pour Lyon. Paris n’échappe également pas à cette tendance baissière avec une chute des prix de -4,5% sur l’année écoulée.
Des hausse de prix à Nice, Marseille et Toulouse
Malgré cette tendance globale à la baisse, certaines villes voient leurs prix immobiliers progresser. C’est le cas de Nice, Marseille et Toulouse, avec des augmentations respectives de +6,2%, +2,5% et 2% par rapport à 2022.
Conséquences de la hausse des taux
Brice Cardi, président du réseau l’Adresse, explique aux Échos que « ce sont dans les villes où les prix ont précédemment le plus augmenté que les vendeurs doivent consentir les plus gros efforts s’ils veulent s’adapter à la baisse du pouvoir d’achat des ménages consécutive à la hausse des taux ». Selon l’indice Notaires-Insee, les prix de l’immobilier ancien ont reculé de 0,2% au premier trimestre, une première depuis juin 2015.
Face à l’inflation, le marché immobilier subit la remontée rapide des taux d’intérêt. Cette tendance à la hausse nuit aux ménages souhaitant acquérir un bien et entraîne une diminution significative du nombre de transactions immobilières. Selon le dernier rapport des Notaires de France, le nombre de transactions dans l’ancien, cumulé sur 12 mois, est de 1,03 million d’opérations à fin mai 2023, soit une baisse par rapport à l’année 2022 (1,11 million).