Inflation : les produits dont le prix va bientôt baisser

Photo d'illustration. Un chariot de supermarché. Pixabay
Les industriels, convoqués au ministère de l'Economie, consentent à renégocier leur prix d’ici la fin du mois.
Les géants de l’industrie agro-alimentaire ont fini par accepté de rouvrir, de façon anticipée, les négociations avec les distributeurs.
Avec le but de faire baisser les prix en rayon des produits, à la fin de l’été 2023.
Quels produits concernés ?
Principalement, il s’agira de ceux des grandes marques sous deux conditions :
- ils ont affiché une progression de plus de 10% au mois de mars,
- le prix de l’un des produits entrant dans leur composition a chuté.
Lh’uile végétale et les céréales remplissent ces deux conditions. Concrètement, les pâtes, l’huile et le café pourraient baisser mais il faut encore un peu patienter. En effet, comme l’explique Jean-Philippe André, président de l’Ania (Association nationale des industries alimentaires), “Aujourd’hui, on va encore fabriquer des pâtes avec un blé dur qui était encore cher”.
Les produits non concernés
Et l’on sait qu’entre le début des négociations et la conséquence pour le porte-monnaie du consommateur, deux à trois mois peuvent s’écouler.
En revanche, fruits et légumes, produits frais et laitiers n’ont pas vu leur cours baisser, et ne font donc pas partie de ceux voués à baisser prochainement.
Les PME soulagées
jean-Philippe André a ajouté que le fait que les nouvelles négociations se concentrent uniquement sur les plus gros industriels de l’agroalimentaire permet “une fois pour toutes” de sortir “de ce débat les PME, qui n’ont rien à y faire”.
Ces dernières avaient exprimé leurs inquiétudes, parmi eux le syndicat Brasseurs de France. Mardi 16 mai, à l’AFP, il avait indiqué que les coûts de production se maintenaient au plus haut et que les tarifs de l’énergie ont été “multipliés par quatre” pour certaines PME.
Olivie Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, a quant à elle tenu à rassurer les agriculteurs : “Comme promis, ces renégociations ne concerneront pas les PME, et n’impacteront pas les agriculteurs”.