L'année dernière, ils avaient été envoyés à la fin du mois de mars. C'est le ministère de la Transition énergétique qui a fait cette annonce.
Ainsi, le ministère de la Transition énergétique que le chèque énergie généralement envoyé fin mars chaque année sera en 2023 distribué avec « quelques semaines plus tard ».
C’est au magazine Capital que les services de la ministre Agnès Pannier-Runacher ont confié cette information, selon laquelle les chèques ne partiront pas avant le mois de mai.
Retard dû à une « charge de travail exceptionnelle »
L’exécutif indique que ce retard est justifié par « une charge de travail exceptionnelle ». Il faut dire qu’avec le déploiement des aides ponctuelles que constituent les chèques énergie exceptionnel, bois et fioul, les services ministériels voient les dossiers à traiter augmenter de façon considérable.
Le montant de l’aide concernée ici est de 48 à 277 euros, variant selon le revenu fiscal de référence. Inutile de préciser que son but est d’aider au règlement des factures énergétiques, lesquelles ont particulièrement augmenté ces derniers mois.
Les bénéfices du chèque énergie
Outre cette aide au paiement de l’addition énergétique, ce chèque peut être affecté à certains travaux ou dépenses énergétiques pour le logement comme l’installation de chaudière à granulés, pompe à chaleur géothermique ou solaro-thermique, chauffage solaire pour ne citer qu’eux.
Mais ce n’est pas tout, puisqu’il dispense de frais de mise en service du nouveau contrat d’énergie dans le cas d’un déménagement. Et encore, il garantit l’absence de frais en cas de rejet de paiement ou encore un abattement de 80 % sur la facturation d’un déplacement pour interruption de fourniture.
Quel revenu de référence pour en bénéficier ?
Ainsi, pour être éligible au chèque énergie, le revenu fiscal de référence (RFR) divisé par la composition du foyer exprimé en unité de consommation (UC) doit être inférieur à 10.800 euros par UC. Plus ce résultat est bas, plus le montant de l’aide est important.