Le verdict est tombé jeudi dernier au tribunal de Grande Instance de Paris : les Claudettes perdent leur procès suite à leur demande de percevoir 16 000 euros de « droit à l’image ».
Ayant travaillé pendant 10 ans sur différentes chorégraphies de Claude François, les douze danseuses avouaient toucher entre 100 et 300 euros venant de la Spedidam (Société de perception et de diffusion des droits des artistes-interprètes), et ce, depuis 2010. Ces dernières ont, par conséquent, intenté un procès contre la société en 2012, réclamant une rémunération de 16 000 euros chacune suite à la diffusion abondante de leur image à la télé.
Cependant, Jean-Paul Bazin, le directeur de la Spedidam réplique en affirmant qu’il ne percevait « rien de leurs droits à l’image ». D’autre part, le statut des Claudettes, en tant que danseuses, ne leur permettait pas d’espérer une rémunération concernant les diffusions sonores.
De plus, les danseuses ne disposaient pas d’éléments suffisants afin de certifier leur participation aux émissions et, ainsi, d’adhérer à la Spedidam. Isabelle Wekstein (avocate de la société) certifie, en effet, qu’« il manquait trop de pièces aux dossiers, notamment des feuilles de présence lors des shows ». Ainsi, leur combat fut perdu d’avance.